Parce que la vie nous comble tout autant qu’elle nous blesse,
Et que nous la portons dans tout ce que nous sommes,
Avec l’espoir au coeur qui nous prends, qui nous laisse,
Face aux vagues d'émotions nous restons petits d’homme,
Alors nous écrivons...
Parce que les mots parfois ont besoin d’une histoire,
Et que dans un «je t’aime» nous résumons l’amour,
Il nous faut disserter ce sentiment d’y croire,
Et lui offrir un livre à chaque de nos jours,
Alors nous écrivons...
Et quand du ciel nous touche, si nous savons la voir,
La grâce d’un instant dont la larme est témoin,
Nos coeurs se font la source où nos âmes vont boire,
Et dès lors nous pouvons marcher un peu plus loin,
Alors nous écrivons...
Et puis quand la douleur qui sait si bien étreindre,
Nous fait plonger parfois au fin fond des enfers,
Lorsque nous entendons notre silence geindre,
Et que ses cris muets mordent dans notre chair,
Alors nous écrivons...
Alors nous écrivons, nos malaises et nos peines,
Nos moments de magie et nos joies millésimes,
Nos coeurs en symphonie, nos âmes en requiem,
Où les mots sont passeurs des frontières intimes.
Alors nous écrivons, comme d’autres vont peindre,
Dessiner ou sculpter, jouer ou bien chanter,
Toucher le fond de l’âme et le noir en gris, teindre,
Car même le linceul peut être sublimé.
A Toi qui sait si bien écrire, aux émotions partagées, à la vie qu'on expérimente dans nos coeurs et nos corps passeurs de ressentis...
Aux mots, aux peintures, à la musique, aux sculptures, à l'amour d'un travail qu'on fait avec ses mains, à la joie d'être ce que nous sommes et à toute l'audace qui nous fait l'exprimer...
Aux artistes, aux âmes sensibles, à cette part de l'Univers qui vit en nous...