Je me souviens d’un coeur qui battait la chamade,
Je me souviens de moi tout autour de ce coeur.
Et cette pulsation comme une sérénade,
Une invite à sourire pour chasser toute peur.
Je me souviens le trac et les mains qui tremblotent,
Les silences gênés dans l’espace tendu.
Et puis tout en même temps, il y avait ces notes,
Qui me jouaient l’espoir que je n’attendais plus.
Je me souviens des mots, tous ces mots d’importance,
De ces promesses faites à nos coeurs défaillants,
De cet élan tressé aux cheveux de la chance,
Pour coiffer tous nos voeux sans aucun faux-semblant.
Je me souviens d’envies, du besoin de s’entendre,
Des heures téléphonées sur le fil de la joie,
Et le temps qui nous laisse ces minutes à s’éprendre,
Ces minutes à comprendre qu’il est un Toi et Moi.
Alors je me souviens et je me souviendrai,
Qu’il n’est nulle part au monde aucun autre regard,
Qui me porte et me pousse à vouloir m’élever,
Et par lequel j’existe sans m’habiller de fards.
Et pourtant aujourd’hui je te fais la promesse,
D’oublier tout cela pour ne pas m’endormir,
Pour te donner demain la même envie de liesse,
Et que le souvenir enfante un devenir...
TQM MQT